mardi 27 mars 2007
Portrait de Gwenn
Bonsoir à tous ! Enfin une touche de funky dans ce blog nommé Funkybender.
J'ai le plaisir de tirer le portrait de la reine des dance floor : Gwenn. Pour l'anecdote, ce cliché (un peu) retravaillé a été pris lors de la Funky Party III en 2004. Quelle énergie, quelle déhanché et quelle attitude !!!
Mais venons en au commencement. Gwenn, à l'origine, est une voisine de serviette de Little Karma. Du temps où elle fréquentait la plage du Péréllo à Lomener. Le temps a passé mais cette bande de sable a toujours su attirer la jeunesse à la voix muante et aux seins naissants de la région lorientaise. Les cakes en deux roues sont toujours venus y badigeonner de crème solaire les minettes ingénues. En arrivant là bas au mois de juillet, vous y sentirez une forte odeur de coco, prélude au galoches juvéniles.
Notre ami Little Karma, en fin séducteur, avait réussi à s'entourer d'un groupe de parisiens bretons (la fameuse diaspora). Notre jeune Gwenn faisait partie du lot. Ce n'est que sur la fin de cette ère que je fis sa connaissance. Heureuse.
Parce que Gwenn est à part. Elle se situe entre la parisienne BCBG (elle sortait souvent une cigarette en déclamant "Gentlemen" dans l'espoir qu'un homme old school sorte un briquet) et la bretonne pur beurre usant ses sabots sur le bitume du Festival Interceltique. Un cas.
On a parfois envie de se moquer et le manque de maturité vous fait souvent sauter le pas. Erreur, Gwenn est une femme que rien n'atteint. Son sens de l'auto dérision ne vous sera pas souvent favorable. Du moins son image en acier inoxydable aura du mal à être égratignée.
C'est d'ailleurs l'occasion de présenter mes excuses officielles à Gwenn. Je vous explique. Un après midi ensoleillée, nous nous trouvions, toute la petite équipe, au bord de la piscine hollywoodienne d'un ami aisé. La tenue de rigueur : le maillot de bain. Très bien porté par Gwenn.
L'évènement clef arrive. Un pauvre petit lézard s'étant aventuré trop près du bassin, notre naïade un peu naïve, un brin justicière des drames microscopiques, se précipita au secours de notre reptile maladroit. "Mooooon dieeeeeuuuuuu !!!!".
Elle se pencha aussi tôt pour prêter main forte à l'imprudent. Elle adopta une position à mi chemin entre la pause sexy et l'équilibre précaire. Les fesses bien remontées et mises en valeur, le corps penché et les bras tendus, Gwenn ne demandait qu'un petit coup de main pour goûter le même sort que le lézard.
L'idiot le plus proche de la scène et donc de la potentiel vacherie, c'était moi. La pulsion du mec marrant mais rustre et puérile, je l'ai eut. Pas d'autres choix, il y allait de mon honneur de jeune branleur sur le tard. Ploufff.
Tiens, elle ne rigole pas. Elle grimace même. Le soit disant Gentleman revint en moi après deux ou trois rires inapropriés. Je lui tends la main. Elle fait un peu la gueule. Mais ce qui est moche, ce n'est pas tellement son visage. Ce sont ses cuisses. Si jolies il y a 2 minutes, si rouges et toutes rayées maintenant. Satané bord de piscine en papier de verre. Et pourquoi je n'ai pas poussé plus fort pour assurer le coup ?
Dans toute sa noblesse notre jolie brune resta zen (et belle un peu). Je me sentait con. Normal, je l'étais. Pour me racheter vaguement, j'ai sauvé ce pauvre petit lézard. Il est reparti dans la nature en espérant ne pas trop souffrir du chlore. Gwenn, elle, a due surveiller le soleil de près. Un coup d'UV sur une peau à vif ce n'est pas terrible.
Pardon. Je me sens encore penauds de raconter cet épisode. Depuis, je préfère rester gentleman avec Gwenn. Elle le vaut bien. Aujourd'hui, elle n'a pas tellement changé. Seul son accent tire davantage sur le breizh que sur la parigot.
On se voit moins souvent mais elle reste une fidèle des funky party et du festival interceltique (même enceinte !). Si elle me le demande gentillement (avec un beau "gentleman!"), je lui ramène de la bière, à manger, de la crème solaire, je sauve les lézards, je lui offre ma veste, une rose, je lui décroche la lune...
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6 commentaires:
elle a vraiment pas changé depuis toutes ces années... a part les couettes peut être...
et elle continue tjr a siffler ces 3 despés en rentrant de boite...
Ce n'est pas joli joli de dénoncer la dépendance de Gwenn à la despé. que dirais tu si je révélai que tu es totalement accro à la 1664 blanc ? Hein ?
mmmm la belle pomme...
A la différence que j'assume complètement....
Le portrait est toujours juste.
Rappel:la DESPE est sans citron et a la bouteille.
Belle plume de ta part.
littelkarma m'a donne ton blog.
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